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Nettoyage et démoussage des toitures : les solutions et les prix du marché

Demande de devis en ligne pour le démoussage d'une toiture.

Sommaire de la page

Trouvez une entreprise à prix pas cher pour votre maison.

Le prix d'un démoussage de toiture

Le prix moyen au m2 d'un démoussage de toiture est fonction de la surface de votre couverture, de la difficulté (hauteur du toit, pente...), de la localisation du chantier (accessibilité, région...), mais aussi de l'état général de la surface (importance des attaques...), des matériaux en présence et des interventions à effectuer (traitement curatif, préventif, imperméabilisation, etc.).

Pour obtenir une idée de tarif fiable, il faut mettre plusieurs entreprises en concurrence et comparer leurs propositions ; pour ce faire, vous pouvez utiliser ce formulaire pour mettre plusieurs sociétés proches de chez vous en concurrence (le service est très performant et sans engagement). Pour les petites surfaces (< 50 m²), les professionnels pratiquent généralement des forfaits : vous pouvez également obtenir une bonne estimation de coût pour ces forfaits d'entretien de toiture, avec ou sans contrat annuel, en utilisant le même formulaire.

Les mousses et les lichens

Couverture en tuiles béton avant intervention de nettoyage.

Couverture en tuiles béton, fortement
envahie par la mousse. A ce stade,
l'intervention devient urgente (infiltrations,
étanchéité).

Avec les intempéries de l'automne et de l'hiver, les mousses et les lichens colonisent les couvertures qui se fragilisent. Comment sont-ils venus là ? Doit-on les enlever ? Si oui comment ? Et comment éviter leur réapparition ? Combien coûte un démoussage de toiture ? Le présent dossier a pour objectif de répondre à ces différentes problématiques.

Dans l'air ambiant de nombreux organismes sont transportés par les vents, dont des lichens et des mousses. En milieu humide ou peu ensoleillé (c'est souvent le cas des pans de toit exposés au nord), ces organismes vont s'installer et proliférer. Découvrons-les.

La mousse

Présentation

Les mousses sont de petites herbacés chlorophylliennes et vivaces ne dépassant pas 50 cm pour les plus hautes et poussant sur tout type de support : terre mais aussi pierres, écorces... C'est pourquoi on les considère comme des végétaux pionniers capables de se développer sans sol.

On compte aujourd'hui de 20 000 à 25 000 espèces qui se répartissent en 3 groupes : les bryales (15 000 espèces) dans les sous-bois ou les talus frais, les sphagnales (300 espèces) sur les sols marécageux et les andreales en forme de capsules d'un brun noirâtre sur les rochers. Elles se multiplient pour former des tapis denses qui servent de substrats pour d'autres plantes et organismes.

Pour trouver rapidement des entreprises spécialisées proches de chez vous, et comparer leur coût au m2, cliquez ici.

Caractéristiques

Les mousses disposent de peu d'organes différenciables :

  • une tige peu visible sans tissu conducteur pour l'eau ou les substances nécessaires à la nutrition, contrairement aux plantes à graines ou aux fougères,
  • des feuilles disposées en quinconce sur la tige (alternes), parfois distiques (2 feuilles à chaque nœud), qui servent à leur photosynthèse,
  • des rhizoïdes pour s'ancrer dans le sol, au lieu de racines.

Les mousses se nourrissent par absorption d'eau et de sels minéraux grâce à leurs tiges, feuilles et rhizoïdes.

Reproduction

Les mousses disposent de 2 types de reproduction :

  • Asexuée, par fragmentation des tiges ce qui permet une colonisation rapide des supports
  • Sexuée grâce aux spores, femelles et mâles, qui produiront par germination des tiges avec des feuilles, les gamétophytes. Celles-ci produisent des gamètes femelles ou mâles qui fusionneront pour donner un zygote, cellule unique qui se multipliera pour donner un sporophyte.

Même si elles sont gênantes quant à la durée de vie et à la fonction première de couverture, les mousses jouent un rôle épurateur de l'environnement car elles sont capables de retenir des polluants non biodégradables.

Le lichen

Toit à traiter, concerné par des problèmes de lichen.

Couverture en mauvais état concernée par
une problématique de type lichen et
nécessitant un traitement et une rénovation.

Présentation

Longtemps considéré comme une mousse ou comme une algue, il a fallu l'arrivée du microscope pour découvrir sa nature. Le lichen est, en fait, un végétal formé par association (symbiose appelée lichénisation ou lichénification) entre un champignon (mycobionte) et un photobionte qui peut être une algue ou une bactérie. Visuellement, les deux organismes ne se différencient pas, laissant apparaître un seul et même végétal. Son nom d'origine grecque signifie plante parasite. L'algue ou la bactérie captent la lumière pour permettre au champignon de vivre. On recense environ 20 000 espèces dont une grande partie est pionnière.

Caractéristiques

Les différentes espèces de lichens sont réparties en 4 groupes :

  • Les gélatineux, dans lesquels c'est l'algue qui donne l'aspect extérieur du lichen,
  • Les crustacés qui s'étendent en couche peu épaisse sur le substrat,
  • Les foliacés, qui forment une espèce de membrane en lobes ou à bords ondulés fixée sur le substrat par des rhizomes,
  • Les fructiculeux, qui forment une arborescence simple ou ramifiée (petit buisson).

Dans les 3 derniers groupes l'algue est emprisonnée dans le champignon.

Ils se développent à l'abri de la lumière comme les champignons et bien sûr en milieu humide où l'algue est présente. Ils sont cependant résistants à de très fortes sécheresses et peuvent supporter de grandes différences de températures (-170°C à +70°C).

Reproduction

Les lichens ont 3 modes de reproduction :

  • un mode de reproduction végétative par système de bouturage : fragmentation du thalle ou de la fronde
  • deux modes de reproduction par des organes spécialisés :
    • par détachement d'isidies, protubérances contenant les 2 symbiotes
    • par des soralies qui produisent des cellules d'algues entourées d'hyphes (filaments de champignon) qui vont se détacher de la plante mère.

Les différents modes de reproduction (sexuée et asexuée) sont assurés par le mycobionte.

Tout comme les mousses, malgré les inconvénients liés à leur développement, les lichens sont des bio-indicateurs de la pollution de l'air, capables d'accumuler les polluants de façon passive. Pour mettre plusieurs sociétés spécialisées dans le nettoyage des toitures en concurrence, près de chez vous, cliquez sur le bouton vert ci-dessous :

Pourquoi démousser votre couverture ?

Shingle et bardeaux d'asphalte nécessitant un traitement.

Envahissement par la mousse d'un toit
en shingle (bardeaux d'asphalte).
On notera que les zones de recouvrement
sont particulièrement concernées.

La prolifération des mousses sur les toitures

Les matériaux utilisés en couverture sont très souvent poreux. Au fil du temps, l'eau va s'y infiltrer et instaurer un environnement humide surtout sur les parties peu ou mal exposées au soleil (sur le pan nord notamment). Cette humidité favorise le développement de mousses, lichens, algues ou champignons apportés par le vent qui formeront un tapis de plus en plus épais avec des micro-racines s'infiltrant dans le support par capillarité, ce qui provoquera à terme des dommages graves aux matériaux, comme au bâtiment lui-même.

Les risques pour les matériaux

  • La porosité et l'écaillage des tuiles ou des ardoises constamment soumises à une humidité résiduelle ;
  • La fragilisation des matériaux (fissures, cassures ou éclatements) sous la pression du gel et du dégel de l'eau contenue dans les mousses ce qui entraînera des infiltrations dans le bâtiment.

Les risques pour le toit

  • Une dégradation de l'esthétisme des toits ;
  • La rétention de l'eau de pluie qui ne peut plus suivre naturellement la pente à cause de la couche de végétation et qui cherchera éventuellement à s'évacuer par la moindre fissure au risque de détériorer la charpente ou l'isolation et créer des fuites ;
  • L'obstruction des chéneaux ;
  • Une surcharge sur la charpente.

Les risques pour le bâtiment

  • Une humidité intérieure ;
  • Une dégradation de l'isolation thermique alors que les toits sont un des points clés en matière d'économie d'énergie ;
  • Des dégâts des eaux, infiltrations, pertes d'étanchéité ou moisissures.

Le nettoyage régulier de votre toiture préviendra ce type de désagréments et prolongera la durée de vie de votre couverture.

Conseil : il est possible de déceler la présence de ces micro organismes avant la formation d'un tapis épais en surface grâce à la présence de taches ponctuelles ou d'un voile sombre, qui indique souvent les premières attaques de ces micro-organismes. Cliquez sur le bouton vert ci-dessous pour recevoir rapidement des offres sans engagement de plusieurs professionnels de votre région :

Les différentes méthodes de nettoyage

Penser à nettoyer dès les premiers symptômes.

Dès l'apparition des premiers symptômes,
il faut penser à faire nettoyer son toit.
Ici, apparition de lichens sur une couverture
traditionnelle en laves de grès rose.

Le nettoyage de la toiture consiste à éliminer les algues, lichens ou mousses. Les prix moyens au m2 sont variables et peuvent être comparés en quelques clics sur cette page. Comment nettoyer une toiture ? Pour cela, trois méthodes principales sont possibles : mécanique, chimique, mixte.

Le nettoyage mécanique

Pour le nettoyage mécanique deux procédés peuvent être utilisés :

  • Un nettoyage à l'eau et à la brosse dure, en partant toujours du haut du toit vers le bas ; c'est le procédé le plus couramment utilisé par les particuliers. Il est fastidieux et relativement long à mettre en œuvre tout en demandant de prendre certaines précautions lors des déplacements :
    • marcher avec précaution sur les matériaux le permettant, pour ne pas les déplacer, les fêler ou les casser – à noter qu'il ne faut en aucun cas marcher sur des ardoises,
    • prendre garde à la quantité de végétaux pour ne pas obstruer les chéneaux, en prévoyant une évacuation annexe d'une partie des végétaux.
  • Un nettoyage du haut vers le bas à l'eau sous pression, plus efficace que le précédent :
    • en prenant les mêmes précautions que pour le brossage,
    • mais aussi en faisant très attention à la force du jet, susceptible de détériorer les matériaux de couverture ; c'est pourquoi il faut éviter les appareils à haute pression.

Note : Ces techniques sont toutefois assez dangereuses à mettre en œuvre pour la personne mais aussi pour le bâtiment lui-même. Il est donc recommandé de faire appel à un professionel plutôt que d'entretenir soi-même son toit. Pour cela, vous pouvez utiliser le bouton vert situé en haut de page et qui vous permettra de mettre plusieurs entreprises en concurrence directe, en quelques clics.

Conseil : éviter le nettoyage à la vapeur qui risque de désagréger la couche de protection des matériaux de couverture.

Le nettoyage chimique

Ce nettoyage consiste à appliquer au pinceau, au rouleau ou par vaporisation un produit curatif et de le rincer après l'avoir laissé agir. Pour ce faire, il existe dans le commerce nombre de produits fongicides, algicides et bactéricides qui vont anéantir et décrocher rapidement les organismes du toit. Les précautions suivantes doivent alors être prises :

  • l'adaptation de la concentration de produit à l'importance du problème,
  • le rinçage abondant,
  • la protection des accessoires et de la zinguerie, comme les gouttières ou fenêtres de toit.

Il existe deux types de produits fongicides, algicides et bactéricides :

  • les produits sans rémanence,, uniquement curatifs et totalement solubles dans l'eau c'est-à-dire éliminables totalement par rinçage ou pluie,
  • les produits rémanents, à la fois curatifs et préventifs ; non solubles dans l'eau, ils forment après application une couche protectrice évitant la repousse.

On trouve dans le commerce toute une gamme de démoussants et de produits d'entretien de couverture plus ou moins polluants. Dans tous les cas il est préférable d'utiliser les produits les plus écologiques, biologiques et naturels possibles. Pendant longtemps les particuliers ont utilisé la javel et le chlore pour nettoyer leur toit. Elle semble très efficace grâce à son action immédiate sur les organismes et les taches, toutefois, son action fortement corrosive augmente considérablement la porosité des matériaux par suppression de leur couche de protection. Par ailleurs elle a un caractère oxydant susceptible de détériorer les parties métalliques. Il faut donc bannir l'eau de javel et le chlore pour le nettoyage des toitures.

Le nettoyage mixte

Ardoises fibrociment nécessitant un démoussage intensif.

Les toitures en ardoises fibro ciment sont
à la fois sujettes aux mousses et aux lichens.
Le démoussage fibrociment peut être
mécanique ou chimique (attention à l'amiante).

Les deux procédés ci-dessus présentent des inconvénients :

  • le nettoyage et l'entretien mécanique ne permettent pas de tuer tous les micro-organismes qui se redévelopperont de plus belle car les brossages répétés et les jets d'eau sous pression affaiblissent les matériaux et augmentent leur porosité,
  • le démoussage chimique des toitures, pour être parfaitement efficace, est très polluant, qu'il soit avec rinçage ou sans rinçage.

En conséquence, les professionnels utilisent généralement une méthode mixte consistant à enlever mécaniquement une grosse partie des mousses pour ensuite appliquer un produit chimique moins concentré, donc moins nocif pour l'environnement, ou des produits naturels et biologiques.

Parmi ces produits bio, certains sont sans rinçage, de façon à économiser aussi l'eau. Le produit est appliqué puis l'eau de pluie et le vent éliminent les organismes détruits. Constitués d'enzymes et d'une substance active comme le peroxyde d'hydrogène (H2O2) en faible quantité (5% environ), ils s'attaqueront aux mousses, au lichen et aux algues sans pour autant polluer l'environnement. En effet, même après leur application, l'eau de pluie peut encore être utilisée pour l'arrosage du jardin par exemple.

Le traitement de finition

Après avoir démoussé une toiture par les procédés mécaniques ou chimiques évoqués ci-dessus, elle est certes assainie. Toutefois selon la technique mis en œuvre, sans traitement supplémentaire, les mousses et autres micro-organismes réapparaîtront à terme. C'est pourquoi il est préférable d'appliquer ensuite une couche de finition qui sera, en fonction des matériaux, soit une couche superficielle de peinture hydrofuge soit un traitement hydrofuge (tuiles) qui pénètrera en profondeur dans le matériau. Ces produits prolongent la durée de vie et l'esthétisme des toits tout en renforçant les matériaux eux-mêmes.

Les méthodes d'entretien alternatives

D'autres méthodes d'entretien alternatives sont également utilisées mais leur efficacité n'a pas été scientifiquement prouvée. Parmi celles-ci, on peut citer, un procédé très ancien, le treillis ou le fil de cuivre posé sur le faîtage. Le cuivre exposé à l'eau va s'oxyder. L'oxyde de cuivre (CuO) va alors neutraliser les mousses ou les algues présentes en ayant également une action permanente sur les organismes colonisateurs. Toutefois cette méthode présente un inconvénient majeur pour les animaux, qui ne doivent absolument pas boire de l'eau contenant une grande quantité d'ions cuivre. Par ailleurs ce procédé ne doit absolument pas être utilisé sur des toits en zinc ou en cas de gouttières en zinc.

Conseil fréquence de démoussage d'une toiture : pour préserver la durée de vie de votre toit, entretenez, nettoyez et traitez la mousse tous les 5 ans.

Tarif, techniques et traitements en fonction du type de toiture

Les toitures métalliques (bac acier, tôle, cuivre et zinc) sont très résistantes aux mousses, lichen et algues et ne nécessitent généralement pas de démoussage comme les autres types de couverture, ou alors à une fréquence assez rare.

Pour obtenir (et comparer) un tarif récent de démoussage d'un toit en tuiles, ardoises, fibro ciment (avec ou sans amiante, ou de type eternit), en chaume ou en shingle, il faut utiliser cette page d'estimation rapide. Vous pourrez par exemple comparer le prix pour démousser un toit de 100m2 et réaliser des économies en négociant, arguments concrets en mains.

Méthode Tuiles terre cuite (mécanique, plate, romane, canal, etc.) Tuiles béton (mécanique, plate, romane, canal, etc.) Ardoise naturelle Ardoise artificielle
Démoussage mécanique Brossage à la brosse dure Oui mais avec prudence et douceur pour ne pas ôter le revêtement protecteur Oui Oui, mais attention aux ardoises anciennes plus fragiles Oui
Nettoyeur basse pression type Karcher Oui de haut en bas Oui de haut en bas Oui de haut en bas Oui de haut en bas
Nettoyage haute pression type Karcher Non En prenant garde au jet Attention aux ardoises anciennes plus fragiles En prenant garde au jet
Démoussage chimique Javel Non Non, blanchiment des tuiles Fortement diluée Non, blanchiment des ardoises
Bicarbonate de soude Oui Oui Oui Oui
Anti fongique, bactéricide et algicide sans rémanence Choisir un produit adapté au type de tuiles Choisir un produit adapté au type de tuiles Choisir un produit adapté au type de tuiles Choisir un produit adapté au type de tuiles
Anti fongique, bactéricide et algicide avec rémanence Choisir un produit adapté au type de tuiles Choisir un produit adapté au type de tuiles Choisir un produit adapté au type de tuiles Choisir un produit adapté au type de tuiles
Traitement de finition Peinture hydrofuge ou résine Oui, incolore Oui, éventuellement colorée Non, l'ardoise doit respirer pour ne pas se déliter Oui, colorée sinon apparition de traces blanches
Traitement hydrofuge de profondeur Oui Oui Non Oui
Méthode alternative Treillis ou fil de cuivre Oui Oui Oui Oui

Conseil : demander conseil à un professionnel de façon à ne pas appliquer un traitement susceptible de détériorer le matériau de couverture. Cliquez sur le bouton ci-dessous pour obtenir plusieurs estimations personnalisées et concurrentes, sans engagement :

Questions fréquentes

Toiture zinc nécessitant un entretien curatif et préventif.

Exposé à des conditions extrêmes, même
le toit en zinc peut être atteint par la
mousse et les champignons, qu'il s'agisse
de zinc sur tasseaux ou à joint debout.
Il faut alors procéder à un entretien
curatif et préventif.

Puis-je démousser ma toiture moi-même ?

Il existe effectivement des produits en vente dans les magasins de bricolage vous permettant de réaliser ce travail vous-même. Toutefois il s'agit d'un travail dangereux (risques de chute) et susceptible de détériorer les matériaux et accessoires. Il requiert par ailleurs du matériel (échafaudage, échelle, bâches de protection, protection pour la personne qui réalise les travaux, tuiles ou ardoises de rechange, pulvérisateur...). Il est donc nécessaire de faire preuve d'une grande prudence, voire de faire appel pour plus de sécurité à un professionnel. Comparez plusieurs professionnels près de chez vous en vous rendant sur cette page de devis en ligne (le service est gratuit, rapide, efficace et sans engagement).

Le traitement réalisé par le particulier est-il aussi efficace que celui réalisé par un professionnel ?

Un démoussage réalisé par un professionnel dure en général une dizaine d'années alors que les études ont montré que le même travail réalisé par un particulier était à refaire au mieux tous les 5 ans. Les raisons de cette différence sont les suivantes :

  • une plus grande habitude et une meilleure connaissance des matériaux et produits,
  • l'utilisation de produits mieux adaptés (gamme professionnelle),
  • une meilleure application des produits avec un démoussage plus en profondeur et plus minutieux et surtout des couches de finition plus régulières et continues.

Est-il plus économique de faire le nettoyage soi-même ?

A première vue, il semble moins onéreux de le faire soi-même. Toutefois compte-tenu du temps passé, des risques (chute, matériaux cassés ou fêlés avec risques d'infiltration...), de l'équipement nécessaire, de la qualité et surtout de la durabilité, la différence de prix entre le démoussage par un professionnel ou par soi-même, n'est pas très importante.

Que penser des prestations de démoussage proposées par les gens du voyage ?

Il ne nous appartient pas ici de juger des compétences d'une catégorie de la population en fonction d'une origine, d'une communauté ou d'un mode de vie ; quoi qu'il en soit, certains gens du voyage (appelés, parfois à tort, gitans ou manouches) proposent leurs services pour le démoussage et le nettoyage de toiture des particuliers. Certains démarcheurs à domicile sont très compétents, et les règles sont les mêmes pour tous les artisans : il faut exiger un devis, mais aussi une facture, éventuellement une assurance RC professionnelle et un numéro de SIRET.

Vérifiez que la technique et le produit utilisé est compatible avec votre couverture (attention au chlore !) et que les règles applicables au démarchage à domicile, le cas échéant, sont correctement respectées. Utilisez le bouton vert tout en haut de page pour vous faire une idée des prix actuels du marché dans votre département.

Vidéo : démoussage d'un toit en ardoises par pulvérisation

Nous avons sélectionné ci-dessous une vidéo d'une durée d'une minute et 24 secondes, et montrant une méthode particulière de démoussage de toiture. Il s'agit ici de l'utilisation d'un pulvérisateur spécifique. On peut ainsi assister à la préparation du matériel (pulvérisateur électrique, produit de traitement, lance et buse de pulvérisation) ainsi qu'au nettoyage d'une couverture en ardoises naturelles (pose au crochet). Quelques conseils sont également fournis.

Ressources en ligne

Si vous souhaitez approfondir certaines thématiques abordées dans le présent article ou poser des questions, vous trouverez ci-dessous des ressources complémentaires en ligne. Pour obtenir un tarif compétitif et mettre des entreprises de votre région en concurrence, utilisez cette page d'estimation dédiée.